Bonsoir,
Vous savez, dans votre cas, il est important de prendre un peu de recul. Cela sert à faire le point, notamment en essayant de transcrire par écrit une sorte de chronologie des faits qui ont été subis. Il faut de plus prendre la peine d'en parler à son entourage. Il est important que votre épouse soit au courant de ce qui se passe, sans en faire trop non plus, il s'agit simplement de lui faire comprendre que votre comportement est spécifiquement dû à cette situation. Un arrêt maladie, c'est l'occasion de faire ce point très important et de se demander s'il reste encore un avenir pour vous dans votre société. Est-ce que vous en avez envie ? Qu'est-ce qui vous motive à continuer ? Y a-t-il un moyen de faire changer le comportement de votre supérieur hiérarchique envers vous ? Sur qui pouvez-vous vous appuyer pour essayer de retourner la situation ?
Tout cela est important et dites vous bien que, de toute façon, cet arrêt maladie, c'est le médecin qui vous le prescrit, ce n'est pas vous qui vous mettez en arrêt comme je l'entends dire trop souvent. C'est un médecin assermenté qui prend la décision, et rien ne permet de présumer un arrêt de complaisance, de surcroit lorsqu'il s'agit d'un salarié qui n'avait pas pour habitude d'être arrêté par le passé. D'autre part, la raison de cet arrêt maladie, personne n'a à la connaître. Si un collègue vous le demande, dites que vous êtes grippé ou bien que vous vous êtes blessé en bricolant chez vous, mais ne dites pas que vous vous sentez dépressif surtout.
Une fois le point fait, demandez un rendez-vous avec le médecin du travail qui suit le personnel de votre société. Il saura certainement vous conseiller.
Ensuite, lors de votre reprise, si la situation continue de se dégrader, pensez aux représentants du personnel (s'il y en a dans votre entreprise), aux syndicats, ou bien à l'inspection du travail. Il ne faut pas vous inquiéter, car les contrôleurs et inspecteurs du travail sont tenus par un devoir de confidentialité. Ce sont des professionnels qui sauront vous écouter et vous conseiller avant même d'étudier l'éventualité d'une intervention auprès de votre employeur.
A votre disposition si vous souhaitez d'autres précisions.