STRESSAUTRAVAIL

Bonjour à tous mes lecteurs,

Je suis surpris de voir le nombre croissant de visites sur ce blog, mais à la surprise, se mêle un sentiment de dépit. Je vois le mal prendre de l'ampleur et j'ai du mal parfois à croire que l'on va pouvoir arriver un jour à freiner cette hardeur frénétique.

Parfois, je me dis que les gens étaient plus libres avant. Je me dis que nous avons nous même armé le mal pour qu'il nous avilisse encore plus. Imaginez ce qu'auraient pu faire certains anciens esclavagistes s'ils avaient pu bénéficier de la technologie actuelle de flicage (téléphones portables, gps, camèras, ordinateurs portables...). 

Je me dis parfois que l'individu d'aujourd'hui a de quoi se sentir stressé. J'ai moi même l'impression d'être surveillé par moment. Qu'on me guète pour mieux pouvoir me sanctionner dès le moindre faux pas. Quand je prends la route, j'ai l'impression que je vais voir surgir un radar mobile, voir même les forces de l'ordre, à chaque carrefour. Quand je vais sur internet au boulot, j'ai l'impression qu'un jour on va me le reprocher en me disant "tel jour monsieur, vous êtes allé sur tel site qui n'est pas en rapport direct avec votre travail...", quand je mange ou que je bois un verre, j'imagine parfois mon toubib qui me hurle dessus "Pas ça ! C'est très mauvais ! Vous mangez trop ! Vous buvez trop !" Bref, les moments de vraie liberté, de total relachement, ça existe de moins en moins. Il n'y avait pas de raison que le monde du travail échappe à cette tempête. Maintenant, je m'aperçois que le mot "combat" que j'ai déjà évoqué ici, n'était pas excessif. Je vais donc m'attacher à continuer l'aventure de ce blog car il m'a déjà permis de venir en aide à quelqu'un et il servira certainement à d'autres. Difficile d'obtenir des témoignages. Difficile de remuer le passé quand on en est encore sous le choc. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.  Comptez sur moi.