STRESSAUTRAVAIL

 

 

Bonjour chers visiteurs,

 

Le stress au travail : souffrance, burn-out, mise au placard, infantilisation, politique du chiffre, dépression, présentéisme, etc. ; un fléau qui grandit telle une épidémie, et qui touche salariés comme employeurs, ouvriers comme cadres, hommes comme femmes, fonctionnaires comme salariés du privé, secrétaires comme maçons, bref, la réaction n'a que trop tardé, il est grand temps aujourd'hui de prendre le taureau par les cornes.

 

L'idée de ce blog c'est, dans un premier temps, de concentrer un nombre important d'articles et de témoignages. Des articles intéressants recensés sur le net, des pensées, des jurisprudences... agrémentés de témoignages de personnes qui connaissent ou qui ont connu des situations de grande souffrance au travail. L'analyse de ces textes et témoignages pourra notamment permettre de mettre en évidence des facteurs déclencheurs. Elle pourra aussi, pour les situations réglées, laisser entrevoir des possibilités pour les personnes qui les consultent alors qu'ils vivent eux-mêmes des expériences comparables.

 

J'espère pouvoir convaincre à la fois des salariés, des employeurs et aussi des professionnels de venir alimenter ce blog de leurs expériences ou même de leurs simples points de vue.

 

Car pour trouver des solutions à ce problème de plus en plus présent dans les entreprises, peu importe leur taille, il faut déjà arriver, selon moi, à s'intéresser et à recenser un maximum de cas. Il faut aussi instaurer un dialogue entre tous les acteurs concernés de près ou de loin par le sujet (salariés et leurs représentants, employeurs, professionnels du contrôle ou de la prévention).

 

Je fais partie de ces professionnels du contrôle ou de la prévention et suis moi-même très sensibilisé sur la question puisqu'aujourd'hui je passe une grande partie de mon temps de travail sur cette problèmatique, à part entière ou bien partiellement repérée, parfois elle-même génératrice d'autres risques pour les salariés. J'ai vu la situation s'aggraver toujours davantage ces dernières années, sans que de vraies réponses ne soient apportées. Pire encore, il semblerait que le sujet dérange plus qu'autre chose. Nous nous devons pourtant de nous attaquer à ce fléau, au même titre que nous nous sommes attaqués aux dégâts causés par la silice, l'amiante, le plomb...

 

Lorsqu'une personne en vient à se donner la mort à cause de son travail, doit-on réellement parler de suicide ? Ne sommes nous pas plutôt en présence d'un homicide involontaire par manquement à une obligation de sécurité ?

 

Le droit du travail souffre d'un manque de considération de la part du juge pénal. Evidemment, quand on traite, à l'audience du Tribunal de grande instance, d'un délit d'entrave aux représentants du personnel, entre un vol avec violence et un trafic de stupéfiants, il n'y a pas de quoi être surpris. Pourtant si nous considérons les cas de harcèlement moral ou sexuel, avec parfois des conséquences irréversibles, nous avons droit à une toute autre attention de la part des magistrats. Surtout que les affaires France Télécom, Renault, Peugeot sont passées par là.

 

D'une histoire de conflit personnel à la remise en cause de tout ou partie d'un système il n'y a qu'un pas.

 

Eh oui, certaines personnes, qu'elles soient mal intentionnées ou bien dans le but de se protéger, pensent qu'elles peuvent tout se permettre dans leur entreprise, que l'état de droit s'arrête dès qu'elles ont franchi la barrière du parking de la société, et que de toute façon, il y a tellement de chômeurs, que les salariés sont prêts à tout subir pour garder leur travail.

 

Et ils n'ont pas tout à fait tort !

 

Car si leurs victimes ne parlent pas de leur souffrance aux collègues, au médecin du travail, au médecin traitant, au contrôleur du travail, à leur conjoint ou à un ami... Ils ne risquent pas grand chose, et ces tortionnaires peuvent continuer en toute tranquilité leur opération destructrice.

 

Le seul moyen de faire stopper celà, c'est d'en parler, croyez moi. 

 

En parler oui, mais pas à n'importe qui. Il faut se confier à quelqu'un qui se trouve de préférence en dehors de la tourmente. L'essentiel est de choisir quelqu'un doté d'une grande capacité d'écoute, et qui saura vous poser les bonnes questions, qui ne vous jugera pas et qui pourra, d'une part, vous donner du courage pour tenir le coup et dans l'idéal, d'autre part, vous orienter vers les bonnes personnes pour entamer une stratégie de défense.

 

C'est un vrai combat qui ne fait que commencer chez nous, en France. Je compte sur vous pour alimenter ce blog et faire en sorte qu'il soit utile.

 

Vous pouvez me proposer vos contributions litérrales par email directement ou bien sur un document word que vous joignez à votre email. N'oubliez pas de vous présenter en quelques lignes, je conserverai votre anonymat sur le blog de toute façon.

 

Vous pouvez aussi poser vos questions sur le forum. Je me ferai un plaisir d'y répondre. J'espère que dans un avenir assez proche, un médecin du travail ou un autre professionnel me rejoindra pour répondre aux questions de mes visiteurs.

 

Vous remerciant par avance.